Le challenge
Les formations traditionnelles en matière de mécanique prennent généralement la forme de cours pratiques donnés par un·e formateur·ice qui effectue des réparations. Traditionnellement, les étudiant·es se font la main sur un véhicule réel, tout en étant supervisé·es. Bien que ces cours pratiques aient prouvé leur efficacité, ils présentent néanmoins leur lot de difficultés :
La disponibilité des formateur·ices Chaque session de formation doit être encadrée par un·e professionnel·le expérimenté·e. Dans les grands groupes, on laisse généralement peu de place à l’individu.
La recherche de locaux, de véhicules, d’outils et de pièces détachés adéquats Un·e formateur·ice seul·e ne suffit pas ! Il est également nécessaire de disposer de véhicules, d’outils ainsi que de locaux avec de hauts plafonds pour la formation. La recherche de tous les éléments nécessaires est généralement chronophage et coûteuse.
Les risques liés à la sécurité La réparation automobile implique des processus dangereux et présente un risque de blessure important. C’est pourquoi la formation individualisée est d’autant plus essentielle.
Les frais conséquents Les frais montent rapidement entre les dépenses liées aux véhicules, aux pièces détachées, aux outils, ainsi qu’aux salaires des formateur·ices, d’autant plus si l’on considère que Vehicles for Change forme environ 120 mécanicien·nes par an.
La longueur des programmes de formation Les programmes traditionnels durent en général quatre à neuf mois, ce qui a pour conséquence d’exercer une pression sur le marché car la demande de technicien·nes n’a jamais été aussi élevée.
L’objectif de Vehicles for Change était de trouver un moyen de diffuser son programme à plus grande échelle, tout en surmontant les difficultés évoquées.